Un article de Guy Konopnicki publié dans l’hebdomadaire Marianne du mardi 7 juillet 2020, nous rappelle le rôle joué par Joseph Fouché dans la condamnation à mort de Louis XVI.
Habilité, opportunité ou couardise ? On ne saura jamais ce qui s’est passé dans sa tête lorsque, en rangeant dans sa poche le discours contre la mort du roi qu’il avait préparé, il déclara simplement : « Je vote la mort du roi ». Cette déclaration lapidaire, prononcée au début du vote, influença de manière peut être déterminante la Convention qui se prononça pour 366 voix sur 721 en faveur de la mort de Louis XVI.
Des années plus tard, on « pardonnera » à Joseph Fouché les exterminations de Lyon lors de la Terreur, mais pas d’avoir été un régicide : c’est pourquoi il terminera sa vie en exil à Trieste, en 1820.
Julien Sapori
Nous n’avons plus les mêmes sensibilités que les gens de cette époque : la Terreur me choque plus que la mort d’un rois, qui pourtant avait mérité quelque sympathie pour avoir supprimé la torture, entre autres mesures progressistes……