Le 26 décembre 1820, Joseph Fouché mourait en exil à Trieste des suites d’une pneumonie.

« Se sentant proche de sa fin, Fouché aurait demandé à son fils Armand de brûler dans la cheminée les papiers qu’il conservait jalousement près de lui. (…) L’agonisant, du fond de son lit aurait ainsi assisté à la destruction de ces précieux documents que Napoléon lui-même n’avait pu lui enlever en 1810 (…). Le décès survint le 26 décembre 1820 à trois heures et demi selon les actes du clergé, à cinq heures selon le commissaire de police Corrado Weyland. »
1820/2020 : deux siècles exactement se sont écoulés. Y aura t-il des commémorations ? Si oui, sous quelle forme ? On peut être être certains d’une chose : si commémorations il y aura, elles seront discrètes… ce qui conviendrait parfaitement au personnage, ni « monstre » ni « héros ». Il me semble que la ville du Pellerin, en Loire-Atlantique, lieu de naissance de Joseph Fouché, serait particulièrement indiquée pour accueillir au mois un de ces rendez-vous. Mais des colloques et débats qui permettraient d’approfondir la connaissance de ce personnage aussi complexe qu’incontournable pour l’histoire d’Europe, seraient aussi les bienvenues.
La « Société d’Etudes sur Joseph Fouché et son Temps » est prête !
Julien Sapori